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Nom du porteur du projet :
M. TARAMA Amadou Yacine
M. TARAMA Amadou Yacine
Pays de déploiement du projet :
Burkina Faso
Burkina Faso
Secteur :
Santé
Santé
Quel problème votre entreprise veut-elle résoudre ? :
Notre initiative émerge dans le contexte de la lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales, un phénomène pernicieux persistant dans le paysage de la santé sexuelle et reproductive.
Notre initiative émerge dans le contexte de la lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales, un phénomène pernicieux persistant dans le paysage de la santé sexuelle et reproductive.
Quelle solution apporte votre entreprise ? :
« RENITA » est une application mobile didactique et interactive conçue dans le dessein de sensibiliser, signaler et prendre en charge les cas de violences gynécologiques et obstétricales au Burkina.
« RENITA » est une application mobile didactique et interactive conçue dans le dessein de sensibiliser, signaler et prendre en charge les cas de violences gynécologiques et obstétricales au Burkina.
Décrivez votre projet :
Notre initiative émerge dans le contexte de la lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales, un phénomène pernicieux persistant dans le paysage de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso. Ces violences recouvrent des manifestations variées : soins malveillants (insultes, menaces, gestes brusques) ou non consentis, attitudes moralisatrices, voire discriminantes envers les femmes et notamment les jeunes filles, actes chirurgicaux sexistes, comme le « point du mari » (acte médical visant à poser des sutures inutiles suite à une épisiotomie pour réduire la taille de l’entrée du vagin et accroître le plaisir masculin), agressions sexuelles ou viols de la part du personnel de santé… Ces manifestations relèvent du pouvoir et du contrôle des systèmes sociaux, des institutions et des individus sur le corps des femmes. Mettre un enfant au monde se fait encore trop souvent dans la violence : négligences, brimades, tapes, gifles, mots et geste brutaux sont devenues monnaies courantes. Au Burkina Faso, ces violences gynécologiques et obstétricales demeurent un problème préoccupant, largement enraciné dans les pratiques de santé et souvent occulté en raison du tabou qui l'entoure. L'objectif du projet consiste à sensibiliser les femmes et les jeunes filles sur leurs droits pendant les consultations gynécologique et obstétricales, ainsi qu'à signaler et prendre en charge les cas de violences gynécologiques et obstétricales à travers une application mobile.
Notre initiative émerge dans le contexte de la lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales, un phénomène pernicieux persistant dans le paysage de la santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso. Ces violences recouvrent des manifestations variées : soins malveillants (insultes, menaces, gestes brusques) ou non consentis, attitudes moralisatrices, voire discriminantes envers les femmes et notamment les jeunes filles, actes chirurgicaux sexistes, comme le « point du mari » (acte médical visant à poser des sutures inutiles suite à une épisiotomie pour réduire la taille de l’entrée du vagin et accroître le plaisir masculin), agressions sexuelles ou viols de la part du personnel de santé… Ces manifestations relèvent du pouvoir et du contrôle des systèmes sociaux, des institutions et des individus sur le corps des femmes. Mettre un enfant au monde se fait encore trop souvent dans la violence : négligences, brimades, tapes, gifles, mots et geste brutaux sont devenues monnaies courantes. Au Burkina Faso, ces violences gynécologiques et obstétricales demeurent un problème préoccupant, largement enraciné dans les pratiques de santé et souvent occulté en raison du tabou qui l'entoure. L'objectif du projet consiste à sensibiliser les femmes et les jeunes filles sur leurs droits pendant les consultations gynécologique et obstétricales, ainsi qu'à signaler et prendre en charge les cas de violences gynécologiques et obstétricales à travers une application mobile.